Je suis un beau gosse
Je suis un beau gosse
Je suis un beau gosse
Vous pouvez même dire que je suis un boss
Vous, les hommes, me dénigrez puisque vous m’enviez
A côté de moi vous paraissez deux petites hyènes à peine sevrées
Vous, les femmes, sur moi vous ne pouvez vous empêcher de fantasmer
Sur mon corps, mes yeux, mon esprit vif et débridé.
Et oui vous êtes tous des frustrés…
Désolé, je suis un boss, je n’ai aucune pitié
Donc aucun temps à vous accorder
A vous et à vos petits problèmes d’esprits enfermés.
Je suis beau, intelligent, je suis moi
On le comprend au premier regard, ça se voit
Vous m’enviez et vous ne vous l’admettez même pas
Quelle belle bande d’hypocrite vous faites là !
Vous refusez de l’admettre pour la mauvaise raison
Car votre complexe d’infériorité on s’en fout
C’est lui qui fait de vous son pion
Et là y a de quoi en devenir fou.
Je ne suis que ce que vous voulez voir
Noyé dans l’abysse de votre repli
Tellement persuadé de ne rien valoir
Que vous préférez que ça reste ainsi
Parce que c’est plus dur d’affronter ses déviances
Ses pensées les plus intimes
Celles qui font mal à outrance
Et dont, faussement, on se convainc qu’elles sont anodines.
Je ne suis qu’un reflet de ce que vous ne voulez même pas être
De ce qui n’est pas la solution à votre problème
Je ne suis qu’un reflet d’un fantasme
Qui vous hante et qui pourtant n’est qu’un miasme
Je ne suis pas plus beau que vous
Pas plus intelligent que vous
La seule chose qui nous différencie ici bas
C’est que j’ai appris à m’aimer moi
Que j’ai appris à comprendre qui je suis
Et que j’ai accepté ma faiblesse aussi.
Vous avez mal quelque part
Ce n’est plus mon cas
Sortez de la fourmilière, prenez le car
De votre libre arbitre et allez voir ce qui se passe là-bas…
Là-bas, loin de vous-même
Loin de ce que vous êtes aujourd’hui
Allez où votre esprit vous mène
Sans le conditionnement intellectuel d’aujourd’hui
Arrêtez de flipper, avancez, foncez
Devenez, osez, créez
Et oubliez ce que vous pensez que je suis
C’est-à-dire une image dépassée
Bien loin de la réalité, mon ami,
Et sans fondement concret.
Vous savez sourire
Vous savez dire bonjour
Vous savez encore parler à ce jour
Vous savez encore ressentir
Vous n’avez juste plus l’habitude
Vous vous êtes reclus dans votre bulle
Retrouvez votre regard d’enfant un instant
Emerveillez vous du moment présent.
Je ne suis pas beau comme vous le pensez
Je ne suis pas le « boss » que vous voyez
Je suis juste quelqu’un d’équilibré
Qui s’est longtemps cherché
Mais sans complaisance avec lui-même
Qui sans cesse ses complexes malmène
Et qui aujourd’hui n’a que pour seul attrait
Que d’être là où j’espère que bientôt vous serez…
Mirko